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Lors d'un week-end en mars, nous avons été invités par le théâtre du Potimarron à Strasbourg pour y venir jouer les experts!
En effet, cette troupe de théâtre semi amateur a fait de cette technique du théâtre de de l'opprimé sa spécialité. Ainsi après la dernière pièce mise en scène et jouée par les habitants des quartiers de Strasbourg: l'effet miroir, qui portait sur la politique d'immigration de notre gouvernement, cette année voit s'ouvrir le grand thème e l'écologie: Alerte 2011: des citoyens prennent en main la problématique de l'écologie.
Nous avons donc passé deux journées à parler....des initiatives locales prises par l'association Du Pain et des Roses ainsi que du système de coopérative d'habitants.
Plusieurs scènettes en ont découlé et nous avons pu revoir vivre devant nous le magasin gratuit en butte avec le problème de manque de local, les différentes démarches que nous avons effectuées au devant des deux mairies de La Souche et de Jaujac, du PNR etc...
La salle de travail et de jeu du théâtre, près du Rhin à Strasbourg, dans une ancienne usine textile: un espace fabuleux.
Julie et PhiLip en "expertEs" des alternatives: PhiLip explique l'origine des SCOP et des SCIC ainsi que les expériences toutes débutantes de coopératives d'habitantEs.
Jacqueline (aux cheveux rouges) est l'une des permanentes de cette troupe...en travail pour la scène des futurs habitants RSistes qui osent avoir l'ambition d'occuper un des appartements écologiquement construits dans un projet d'habitat groupé...mais les futurs investisseurs qui ne voient que le profit qu'ils peuvent en retirer vont sortir de leurs gonds et tenter de les en empêcher.
La scène se joue: une mairesse qui met en présence les experts (dont PhiLip justement), des futurs investisseuses (tout à droite) et un couple de personnes vivant dans les minimas sociaux: le but est de permettre la mixité sociale, c'est-à-dire que les personnes n'en ayant a priori pas les moyens puissent avoir leur place entière dans un projet d'éco habitat groupé..pas facile: le ton monte et les arguments sont à pleurer.
Un intermède de discussion entre Julie et Liliane sur la palabre africaine et l'impossibilité des français d'aller jusqu'au bout dans leurs réflexions...dur sujet.
Catherine dirige la scène: c'est elle qui nous a accueillis et invités, et elle aussi qui sera sur la résidence d'artiste du Jardin Pédagogique de la Clèm' en avril...et qui sait, pourra nous faire travailler par chez nous????
Voilà le fameux magasin gratuit qui nous manque tant: Thérèse joue notre Flo nationale tandis que des jeunes femmes s'extasient de pouvoir embarquer une poussette gratuite!
On a rigolé lorsque Jean-Mi amenait au magasin une mitre d'évèque, héritage précieux s'il en fut et qu'il le destinait à un évèque "nécessiteux"!
Certaines de ces scénettes vont vraiment être travaillées et jouées et peut-être aurons-nous le bonheur de les voir venir jouer tout cela par chez nous!
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Hier soir, les adhérentEs de Du pain et des Roses étaient invitéEs à participer à la réunion habituelle et mensuelle concernant toutes les autres activités en dehors du réseau d'entraide. ce fut sacrément encourageant et plein de bonnes idées.
Au final, nous continuons quelques ateliers, malgré le manque de Localou, nous préparons la prochaine Assemblée Générale Annuelle (qui aura lieu le 7 mai, bookez vos agendas), imaginons d'autres Localou/Magasin Gratuit dans d'autres vallées, nous nous réjouissons de la nouvelle subvention accordée par Rhône-Alpes at qui permettra de louer un Local, justement et j'en passe et des meilleures.
Pour plus de précisions, allez jeter un oeil au blog attenant, dans lequel se trouve tous nos compte-rendus et bien d'autres choses:
http://reseaudentraide.eklablog.fr/nouvelle-reunion-mensuelle-de-mars-a3191324
Nous nous sommes renduEs compte qu'en perdant le Localou, nous avions aussi perdu de bonnes occasions de nous revoir et d continuer à fomenter des jolies choses, voire de grandes choses.
Donc, fortEs de ce constat, Nous nous donnons rendez-vous quelques dimanches par ci et par là pour des pique-niques affolants. renseignez-vous à l'adresse donnée ci-dessus pour les lieux, temps et modalités.
Bienvenue aux nouveaux et nouvelles adhérentEs, touTEs de La Souche.
Nous avons ainsi la joie de vous annoncer que l'association aujourd'hui compte 100 adhérentEs!
Et biensûr
Bienvenue au Printemps nouvellement arrivé!
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RUE 89By Valentine PasquesooneCreated 03/02/2011 - 17:33Elles s'insurgent contre une blogosphère trop masculine. Face à la place manquante des femmes dans le débat public en ligne, les blogueuses féministes prennent la parole. Mais peinent encore à faire passer le message.
« En ligne, c'est simple : les filles parlent chiffons, les hommes parlent politique. » Directrice de la publication du webzine ZoneZeroGene.com [1], Gaelle-Marie Zimmermann a le mérite d'être claire. Avec d'autres rédactrices et blogueuses féministes, elles sont plusieurs à tenir le même discours : en matière d'égalité des genres, Internet ne fait pas mieux que le reste de la société. Le dernier classement des blogs par le portail d'information Wikio est un révélateur : dans la liste des « top blogs » politiques [2], aucun site personnel n'est tenu par une femme.
« Comment penses-tu agir sur Internet, si pendant ton enfance, on t'apprend à jouer à la poupée plutôt qu'à t'imposer ? », dénonce Caroline de Haas, animatrice du réseau Osez le féminisme ! [3]. Pour cette ancienne secrétaire générale de l'Unef, le problème majeur des femmes reste celui de « l'occupation de l'espace » en public, qu'il soit réel ou virtuel.
Fondatrice du blog féministe CrepeGeorgette.com [4], Valérie le confirme : si certaines femmes « parlent chiffons », c'est bien parce qu'elles s'empêchent de parler d'autre chose.
« We can blog it »
C'est face à cette mise à l'écart que les blogueuses féministes interviennent. A défaut d'être plus féminin, Internet devient pour ces militantes virtuelles le moyen de montrer qu'au quotidien, l'égalité des sexes n'existe toujours pas. Florence, du blog féministe Fée Myrtille, explique :
« Comme moi, ces blogueuses ont cru que la génération précédente avait obtenu l'égalité entre hommes et femmes. Elles ont vite déchanté quand elles ont commencé à travailler, ont eu leur premier enfant et ont été confrontées aux premières injustices sexistes. »
Un certain relais de la cause des femmes passe ainsi par le Web. « Simple, anonyme et innovant » selon Florence : à première vue, le blogging féministe ne manque pas d'arguments en sa faveur. Mais le défi est de taille quand il s'agit d'accroître son impact. Valérie, du blog CrepeGeorgette.com, reconnaît :
« Il faut réaliser que le féminisme intéresse très peu de monde. Internet permet de converser à peu près avec n'importe qui, y compris celle ou celui qui se fout du féminisme. »
Car l'enjeu des blogueuses est bien là : rendre un discours féministe parfois diabolisé plus accessible, et davantage pris en compte. En un mot, gagner en diffusion grâce au 2.0.
« Pendant des années, le féminisme était la bête noire de beaucoup de personnes », rappelle Brigitte Grésy, inspectrice générale des affaires sociales et rapporteure de la commission sur l'image des femmes dans les médias :
« Ces sites sont justement appelés à familiariser le public à une parole dite féministe, avec laquelle beaucoup peuvent se réconcilier. » (Ecouter le son)
Sexisme en ligne, les premiers risques du débat
« C'est toujours un challenge de faire en sorte que nous ne prêchions pas juste auprès des convertis » reconnaît Jarrah Hodge, éditrice du blog féministe canadien Gender-Focus.com [5]. Ayant suivi des études de genre et de sociologie, elle sait qu'elle ne peut pas s'adresser exclusivement, via son blog, à des internautes ayant le même bagage académique qu'elle.
Mais pour ces blogueuses, avoir un public hétéroclite relève aussi du défi. Quand tout, ou presque, peut se dire en ligne, un lectorat plus ouvert laisse la part belle aux commentaires les plus sexistes. « C'est tout le temps » raconte Chloe Angyal, journaliste freelance et rédactrice du site américain Feministing.com [6]. « Je serais riche si je gagnais ne serait-ce qu'un dollar chaque fois que l'on me traite de lesbienne ou de salope ».
Si la virulence des propos varie selon les cas – Ariane Lavrilleux, journaliste et blogueuse sur Les Diablogues du vagin [7], parle plutôt de « réponses cinglantes » –, la tolérance vis-à-vis des commentaires sexistes reste une tendance qui perdure. Pour Olympe du blog Olympe et le plafond de verre [8] :
« Il y a encore en France cette mentalité qui veut que les propos sexistes soient uniquement considérés comme de l'humour grivois, donc pas grave. »
Face aux provocations, plusieurs blogueuses féministes préfèrent pourtant laisser faire. Gaëlle-Marie Zimmermann de ZoneZeroGene.com explique :
« Une opinion qui contient des propos du type “vous êtes des blondasses mal baisées”, oui, c'est à la limite de l'injure. Mais si l'internaute explique cela clairement, est calme et ouvert à la discussion, on laisse. »
Signe d'un lectorat qui s'agrandit, certaines préfèrent des opinions divergentes à l'absence même de débat.
Tes militantes virtuelles, ça va deux minutes
Commentaires et sexisme mis à part, peut-on vraiment faire du militantisme féministe seulement sur Internet ? Caroline de Haas d'Osez le féminisme ! explique :
« Internet est très important pour déclencher l'intérêt, permettre un premier contact avec les gens. Mais ça n'ira pas plus loin. Personnellement, je ne crois pas aux personnes qui militent seules chez elles, devant Internet. Il manque ce côté collectif du militantisme. »
Pour Chloe Angyal aussi, « bloguer est un complément au militantisme ». Alors que Feministing.com s'impose aujourd'hui comme l'un des blogs féministes les plus influents aux Etats-Unis, la jeune fille reconnaît une limite à l'usage d'Internet : « Il n'y a rien de tel que l'énergie et l'efficacité d'une foule de personnes qui manifestent ensemble dans la rue. »
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Quelques nouvelles de la plateforme de création d'activité....
Il faut dire que si nous ne vous avons pas donné plus de nouvelles, c'est bien qu'il fallait que tout cela mature...et nous pouvons dire aujourd'hui que la chrysalide des projets est sur le point d'éclore!
D'une part, nous avons continué nos réunions à 7 personnes tous les 15 jours. Ces réunions, durant l'hiver, nous ont permis d'affiner nos désirs, de revenir sur nos propositions, d'abandonner, de retrouver d'autres forces. Le plus important était, à ce moment-là, de se donner de l'énergie, des envies....parce que seulEs, nous aurions, pour beaucoup, abandonné l'idée de créer notre propre activité.
Entretemps aussi, un ami de Provence nous a permis de renouer avec l'idée de la création d'une structure collective englobant toutes les activités, agricoles, artisanales et commerciales.
Au départ, il a suggéré la création d'une CAE (coopérative d'activité et d'emploi), mais nous avons préféré momentanément nous renseigner plus avant sur les statuts des SCIC (Société Coopérative d'Intérêt Collectif), sorte de structure à mi-chemin entre l'association et la SCOP.
En effet, chaque projet est entremêlé avec celui d'après et nous ne concevons pas de micro-entreprises ou d'entreprises individuelles.
La nature du réseau d'entraide est ainsi pensée que toutes les activités dépendent des autres et plus exactement des autres personnes du réseau.
Nous recréons en définitive l'entraide paysanne, disparue avec l'arrivée du tracteur et autres "prêts" bancaires du Crédit Agricole (voir l'excellent documentaire "Tracteur d'orgueil")
Concrètement: nous nous sommes donné des échéances et un calendrier d'équipes collectives. Ces équipes seront annoncées régulièrement, ainsi que les besoins ponctuels de telle ou tel entraidéEs!
Ainsi Eva va ouvrir la saison des Jardins Pédagogiques et Artistiques de la Clémenterie, dit encore "Le Jardin de la Carotte Ebouriffée", le mercredi 2 mars. Ce Jardin Partagé le sera avec tous les bénévoles qui en ont envie et sera ouvert au public trois jours par semaine. Un week-end par mois, nous appellerons à une équipe collective pour fabriquer des infrastructures comme une cabane de création pour les enfants, un germinateur, etc... Les détails de ce jardin se trouveront régulièrement là: http://la-clementerie.eklablog.fr
Le but d'Eva est de se former aux techniques d'animation tout en coordonnant un assez gros projet....en septembre, elle devrait entamer un BPJEPS développement durable.
Twiggy, cette année, a décidé de sursoir à sa formation de boulange pour une année afin d'être plus présente pour ses enfants. Elle en profite pour commencer les démarches de rénovation du four à pain de la Clémenterie: son idée est d'animer régulièrement, dans le cadre du Jardin de la Carotte Ebouriffée un atelier confection de pain pour les enfants et les grands. A base de céréales d'anciennes variétées.
Isabelle continue le développement du verger conservatoire: avec Stéphane et quelques autres personnes , illes ont dégagé plusieurs très belles terrasses destinées à recevoir de nouveaux fruitiers. Le projet de remettre la châtaigneraie en fonctionalité est bien entamé: cette année, près de 450 pots de crème de châtaigne ont été produites et n'attendent plus que....
Flo qui se lance dans un projet d'épicerie itinérante!!!!! Avec son poste d'animatrice du groupement d'achat de la Vallée du Lignon, elle a pris la mesure de son plaisir de servir les gens en bonne bouffe et bons coups de main!
Son futur camion sillonnera bientôt nos villages et nos ruelles pour nous proposer des produits bio et locaux!!!!
Stéphane se lance dans une production de petits fruits et va entamer la plantation au printemps. Il ne lâche pas la confection de glaces assez particulières et délicieuses, ainsi que ses tartes sans gluten et ses galettes sans oeufs et sans produits laitiers.
Philippe aura besoin d'un équipe au printemps pour débroussailler un terrain près de chez lui qui lui permettra, l'année prochaine, de mettre en route une activité de poules pondeuses et poulets bio....cette année, il fera du maraîchage qui viendra compléter les productions vivrières et artistiques du potager de la Clémenterie.
Quant à Julie, elle fomente de passer un diplôme de cochère qui lui permettra, avec Fleur, de balader les gens dans la région. Mais son projet global inclut le travail du sol sur la Clémenterie (agriculture, céréales, tous les jardins), et ailleurs, pour qui a besoin! Ainsi que le débardage aussi pour de petites quantités inatteignables pour les machines modernes.
Reste le passage du terrain du bas de la Clémenterie en terrain de loisirs qui lui permettra de monter enfin son projet fou de Guinguette au bord de l'eau....
Vous avez tout suivi?
Des infos régulières vont arriver, étoffant chacun de ces fabuleux projets
A tout bientôt pour la suite de nos aventures!
Jubile
Jubile
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Mi-janvier de cette nouvelle année, Rosine, Cathy et moi avons participé à un week-end dans le nord Ardèche sur l'auto-défense féministe, dite encore stage Femdochi.
Ce stage s'adresse donc aux femmes et aux adolescencentes spécifiquement. Il aborde la défense des femmes face aux agressions spécifiques qui leur sont faites, qu'elles soient physiques ou psychologiques.
Pourquoi avons-nous eu envie de participer à ceci? Parce que nous nous sommes retrouvées plus d'une fois dans des situations, pas forcément toutes très dangereuses, mais où nous avons eu le sentiment de n'avoir pu maîtriser grand chose, voire l'impression d'avoir été paralysées par la peur.
C'était aussi l'occasion de s'initier à cs techniques, à ces réflexions dans le but futur de proposer ce même stage dans nos vallées, dans le cadre de l'association.
Voici un petit document que tout unE chacun peut télécharger et qui donne les bases de ces techniques.
Jubile
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